La démocratie ne peut plus se passer d'être hypocrite
Tout l'art de l'hypocrisie consiste à effrayer par lâcheté
l’ensemble de se qui l’entour
La tendresse a laissé
place à la détresse
FIN DE LA DEMOCRATIE
« delete »
Effacer la démocratie de la mémoire.
Les véritables maîtres du monde ne sont plus les gouvernements, mais les dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d'institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, OCDE, OMC, banques centrales). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l'impact de leurs décisions sur la vie des populations.
Le pouvoir de ces organisations s'exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale.
Par ailleurs, le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états.
A dimension transnationale, plus riches que les états, mais aussi principales sources de financement des partis politiques de toutes tendances et dans la plupart des pays, ces organisations sont de fait au dessus des lois et du pouvoir politique, au dessus de la démocratie.
La démocratie devenue Illusion
La démocratie a déjà cessé d'être une réalité.
Les responsables des organisations qui exerçent le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n'est pas informé de leurs décisions.
La marge d'action des états est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n'ont été ni consultés, ni informés.
Tous ces traités élaborés ces cinq dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM, NAFTA) visent un but unique: le transfert du pouvoir des états vers des organisations non-élues, au moyen d'un processus appelé "mondialisation".
« L’argent » La vraie réalité
L'argent, le temps, et les esclaves
Techniquement, l'argent est une unité de calcul intermédiaire pour échanger du temps contre du temps, sans que le temps des uns et des autres puisse être comparé directement. Car chaque conversion entre l'argent et le temps se fait sur la base d'une estimation subjective, qui varie selon le rapport de force économique et informationnel entre l'acheteur et le vendeur.
Dans la pratique, ce rapport de force est toujours défavorable au consommateur-salarié.
Lorsqu'un individu moyen achète un produit, il paye le temps qui a été nécessaire pour fabriquer ce produit à un prix bien plus élevé que le salaire qui lui est payé pour une fraction équivalente de son propre temps.
Par exemple, chez les grands constructeurs automobiles, une voiture est produite en une journée de travail (soit en 8 heures) par 20 salariés (y compris le travail des commerciaux et le travail inclus dans les fournitures et les équipements de production utilisés). Le salaire journalier de chaque salarié devrait donc être égal à 1/20è du prix de la voiture, soit 1000 euros si la voiture vaut 20.000 euros. Ce qui fait un salaire mensuel théorique de 22.000 euros (sur la base de 22 jours travaillés par mois). Pour la plupart des salariés, on est très loin du compte.
Lorsqu'un salarié occidental donne 10 heures de son temps, il reçoit seulement l'équivalent d'une heure. Pour un salarié du Tiers Monde, le rapport tombe à 1000 heures contre une.
Ce système est la version moderne de l'esclavage.
Les bénéficiaires du temps volé aux salariés sont les entreprises et leurs dirigeants (dont le salaire est plus de 100 fois celui d'un employé ordinaire), mais aussi les états dès lors que l'argent prélevé par les impôts et les taxes n'est pas utilisé dans le sens de l'intérêt général.
Si l'on veut comprendre ce qu'est réellement l'argent et ce à quoi il sert, comme dit le proverbe "le temps c'est de l'argent".
L'argent, c'est du temps.
L'argent est ce qui permet d'acheter le temps des autres, le temps qui a été nécessaire à produire les produits ou les services que l'on consomme.
La destruction de la nature est programmée.
La disparition de la nature est inévitable, car elle est voulue par le nouveau pouvoir économique. Pourquoi ??
Pour 3 raisons:
1- La disparition de la nature et l'augmentation de la pollution vont rendre les individus encore plus dépendants du système économique pour leur survie, et vont permettre de générer de nouveaux profits (avec notamment une consommation accrue de médicaments et de prestations médicales...).
2- Par ailleurs, la nature constitue une référence d'un autre ordre, celui de l'univers.
La contemplation de la beauté et de la perfection de cet ordre est subversive: elle amène l'individu à rejeter la laideur des environnements urbanisés, et à douter de l'ordre social qui doit
demeurer la seule référence.
L'urbanisation de l'environnement permet de placer les populations dans un espace totalement contrôlé, surveillé, et où l'individu est totalement immergé dans une projection de l'ordre
social.
3 - Enfin, la contemplation de la nature incite au rêve et intensifie la vie intérieure
des individus, développant leur sensibilité propre, et donc leur libre-arbitre.
Ils cessent dès lors d'être fascinés par les marchandises, ils se détournent des programmes télévisés destinés à les abrutir et à contrôler leur esprit. Délivrés de leurs chaînes, ils commencent
à imaginer une autre société possible, fondée sur d'autres valeurs que le profit et l'argent.
Tout ce qui peut amener les individus à penser et à vivre par eux-mêmes est potentiellement subversif. Le plus grand danger pour l'ordre social est la spiritualité car elle amène l'individu à bouleverser son système de valeurs et donc son comportement, au détriment des valeurs et comportements précédemment implantés par le conditionnement social.
Pour la stabilité du "nouvel ordre social", tout ce qui peut stimuler l'éveil spirituel doit être éliminé.
Conclusions
Mieux vaut être Sourd qu' Aveugle.
Les alternatives de la dernière chance
Pour ne pas être définitivement exclus du jeu, les contre-pouvoirs au pouvoir économique (syndicats, associations de consommateurs, mouvements écologistes) doivent répondre en se plaçant sur le même niveau d'organisation, au niveau mondial et non plus national, en unifiant et en synchronisant leurs actions, à l'échelle de groupes d'états pesant un poids suffisant dans les flux économiques mondiaux.
Il leur reste peu de temps pour réagir, car tous les moyens de contrôle nécessaires à une future dictature mondiale sont désormais en place.